Au printemps 1925, Voline débarquait à Paris, avec sa famille. Il avait une adresse en poche, celle de May Picqueray. Une sorte de service d’entraide pour les réfugiés anarchistes avait été constitué. May recevait les exilés qui arrivaient à cette époque d’un peu partout. Ils trouvaient de quoi se restaurer, "il y avait toujours une bonne soupe qui mijotait ou la cafetière prête à servir". Puis May se chargeait de trouver des amis susceptibles de les accueillir. Peu de temps avant de recevoir Voline, elle avait hébergé Nestor Makhno avec sa femme, Galina, et sa fille. [...]
Peu avant sa mort May Picqueray racontait avec truculence quelques événements marquant de sa vie :
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