#GRK0002 #ActionDirecte #JannMarcROUILLANDix ans d'Action directe
J.M.Rouillan (2018, Agone)
iBouquin:
https://mega.nz/file/UcAGxRxD#zLPcArhCFeDZe8uLjxPdJnbJaXUJSTDPzeJIOby2i_YSi t'as les moyens:
https://agone.org/livre/dixansdactiondirecte/Résumé:
« Le nom “Action directe” a surgi lors d’une réunion dans un tout petit appart donnant sur le cimetière de Montmartre. Il avait été avancé par un camarade italien. Savait-il que la puissante organisation du syndicalisme révolutionnaire italien au début du XX e siècle était Azione Diretta ? Lorsque ce nom est apparu officiellement, nombreux furent les censeurs : ils n’y voyaient que référence au militarisme ou à l’anarchisme de la propagande par le fait. C’était oublier combien ce terme appartient au patrimoine de toute la classe prolétarienne, qu’on le retrouve dans les premiers congrès de la CGT et dans les luttes de libération nationale. »
Du choix de la lutte armée à l’emprisonnement de 1980 et l’amnistie de 1981, de l’investissement avec les sans-papiers du quartier de la Goutte d’or au retour à la clandestinité en 1982 puis à l’arrestation de 1987 avec Nathalie Ménigon, Joëlle Aubron et Georges Cipriani en passant par les liens avec la Fraction armée rouge et les Brigades rouges, Jann Marc Rouillan raconte pour la première fois l’histoire interne d’Action directe. Analyse critique par l’un de ses protagonistes, ce livre est une pièce indispensable d’un fragment de l’histoire politique française et européenne. Si cette histoire attend ses historiens, elle ne se fera pas sans ses témoins.
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Jann-Marc Rouillan
est né à Auch (France) en 1952. Il participe à la lutte antifranquiste et au mouvement autonome en Espagne et en France à la fin des années 1960 et au début des années 1970. Puis, il s’engage dans la lutte armée au sein d’Action directe (1977-1987). Qualifié de groupe terroriste d’extrême gauche par l’État français et les médias, les membres d’Action directe se considèrent comme un groupe révolutionnaire européen – au même titre que la Fraction armée rouge (Rote Armee Fraktion, RAF) en Allemagne et les Brigades Rouges (Brigate Rosse, BR) en Italie. Pour Action directe, la lutte pour l’émancipation et l’autonomie était indissociable « d’une remise en cause du monopole de la violence détenu par l’État ».4 De ce fait, la lutte armée est constitutive de leur existence : braquages de banques, mitraillages et attentats à la bombe contre des bâtiments de l’État ou d’organisations militaires internationales (Otan, Interpol), puis des assassinats ciblés de dirigeants industriels et de responsables militaires.
En février 1987 Jean-Marc Rouillan est arrêté avec les autres membres du noyau historique d’Action directe et condamné à la réclusion à perpétuité. Il passe 28 ans en prison, dont une dizaine à l’isolement. Il est soumis à plusieurs régimes de liberté conditionnelle entre 2007 et 2018. Libéré depuis le 18 mai 2018, il peut dorénavant s’exprimer publiquement sur les faits pour lesquels il a été condamné.
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