Le vote de la loi sur l’immigration, proposée par Gérald Darmanin, réécrite quasiment sous la dictée du RN, et votée par ledit RN, le signale clairement : si l’on imaginait encore que Macron « faisait rempart », il apparaît évident aujourd’hui que quasiment toutes les digues ont sauté, et la différence entre ce qu’Elizabeth Borne s’obstine à nommer les « valeurs macronistes » et celles de l’extrême-droite semble réduite à néant. Dans ce moment d’effroi, il nous paraît utile de reprendre la (...)