L’autoroute doit traverser des aires d’alimentation de captage d’eau destinée notamment à la consommation humaine. Ces zones fragiles jouent un rôle de protection important car les précipitations sur leurs terres alimentent, à plus ou moins long terme, les ouvrages de prélèvement de la ressource en eau (les « points de captage »). Le tracé passe tout près du captage de la Chapelle, à Saint-Étienne-du-Rouvray, qui produit près de 40% de l’eau de la régie de Rouen, et en plein au-dessus de celui de Fontaine-sous-Préaux, d’où sort de 20 à 30% de l’eau rouennaise. Selon les données de la métropole Rouen-Normandie (71 communes, près de 500 000 habitant·es), 76% de l’eau de la régie de Rouen provient d’une aire impactée par le projet d’autoroute. Pour Francis Bia, qui suit ce sujet à France Nature Environnement-Normandie, « on ne peut pas se permettre aujourd’hui de rogner sur un captage ou une aire d’alimentation alors que la ressource en eau est de plus en plus vulnérable et que nous devrons faire face à des déficits de pluviométrie ou des événements de forte perturbation pour la qualité de la ressource ».
Un meeting se tient au Haymarket Square de Chicago le 4 mai 1886. Les orateurs anarchistes Albert Parsons, August Spies et Samuel Fielden soutiennent la revendication de la journée de huit heures pour les travailleurs. Les « Chevaliers du Travail » viennent de lancer une grande campagne de mobilisation afin d'obtenir ce droit. Les manifestants commencent à se disperser lorsque les forces de l'ordre chargent. Une bombe explose parmi les policiers, ceux-ci tirent alors sur la foule.