A l'occasion des débats récents sur "la fin de l'anonymat en ligne" - et peut-être en écho aux débats d'hier sur le chiffrement des données personnelles lors du procès dit de "l'affaire du 8 décembre" ? (compte-rendu ici :
https://www.auposte.fr/j12-la-criminalisation-des-bonnes-pratiques-signal-vpn-etc/) - cet article revient sur quelques fondamentaux de nos identités en ligne, comme le fait que nos interactions avec d'autres machines sont enregistrées dans leurs logs, ou que nos IP, noms, coordonnées, ainsi que les traces et contenus de nos connexions peuvent être fournies sur demande aux autorités par les hébergeurs et fournisseurs de services numériques (Nd0 : y compris les VPN !).
Là, l'auteur fait une exception pour l'usage de Tor. J'ai mes doutes mais j'y reviendrai peut-être dans un prochain billet.
Le pseudonymat est utile et nécessaire pour protéger les minorités et les personnes harcelées en ligne de représailles physiques. Je n'ai pas bien vu le rapport avec le cas d'Ariane Lavrilleux, qui est citée en exemple, mais j'ai peut-être raté un truc :/
En conclusion, l'article rappelle que la difficulté de porter plainte pour cyberharcèlement relève bien plus d'inégalités et de dysfonctionnements IRL que de problèmes techniques.
Un article de Kesso Diallo sur le site de la FNAC :
https://leclaireur.fnac.com/article/367862-sommes-nous-vraiment-anonymes-en-ligne/