Philippe Descola : "Les plantes peuvent dialoguer dans vos rêves"
C'est en expérimentant la sociabilité avec les plantes et les insectes qu'il a renouvelé la pensée anthropologique. Philippe Descola a passé sa vie à réfléchir au lien entre humains et non-humains :
https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/16174-04.11.2024-ITEMA_23914022-2024F51929S0309-27.m4aDe par son travail, Philippe Descola est conscient des dégâts universels causés sur notre monde par le capitalisme industriel, mais la pluralité d'organisations humaines que l’ethnologue a en tête, lui permet d'imaginer que des solutions et des voies alternatives sont possibles : «J’en vois par exemple dans les territoires alternatifs qui se sont développés dans les ZAD, par exemple, et dans les luttes écologiques qui se sont développées en Europe contre des projets d'aménagement intempestifs, coûteux et inutiles, et qui ont abouti à ce que des gens se réunissent, et qui n'étaient pas de culture rurale mais qui se sont identifiés profondément au milieu qu'ils défendaient au point de vouloir y faire leur vie en commun et en refusant tous les impératifs du capitalisme, c'est-à-dire en partageant le travail, celui du maraîchage, de l'élevage, de la culture du blé, en inventant en forme des formes de communautés que je connaissais pour avoir partagé la vie d'Amérindiens en Amazonie ou pour avoir lu, comme tout anthropologue, beaucoup sur les populations autochtones de par le monde. Je trouve cela admirable de voir ces structures se reproduire et se recréer face à la situation écologique catastrophique vers laquelle nous nous dirigeons. »
Source :
https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/la-20e-heure/la-20eme-heure-du-lundi-04-novembre-2024-2210867#
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