Depuis plus de trois ans, la DGSI affirme que les inculpé·es du 8 dĂ©cembre ont participĂ© Ă un camp dâentrainement paramilitaire Ă Parcoul-Chenaud, lors du premier confinement en avril/mai 2020. Câest un fake.
Comme beaucoup dâallĂ©gations fantasques de la DGSI dans cette affaire, cette histoire dâentrainement paramilitaire, dispensĂ© par Libre Flot, est une pure invention. Depuis deux semaines, les mis·es en examen relatent une co-habitation au hasard du confinement dans une ambiance bon enfant, oĂč lâamusement et lâalcool sont omniprĂ©sents.
Au fur et Ă mesure des auditions de ces derniers jours, on dĂ©couvre juste une bande de potes (dont certains se rencontrent pour la premiĂšre fois et ne se reverront jamais) qui passent le confinement tant bien que mal entre fĂȘtes, jeux, chantiers collectifs et activitĂ©s diverses. Comme le rĂ©sume B. devant le tribunal : « Jâai passĂ© plus de temps Ă essayer de faire de la veganaise quâĂ faire de lâAirsoft ».
MalgrĂ© les efforts du PNAT â ayant comme rares Ă©lĂ©ments Ă charge des paroles extorquĂ©es sous drogue et menaces lors des GAV dans les locaux de la DGSI â les trois aprĂšs-midi passĂ©es Ă essayer de produire un gros pĂ©tard et lâaprĂšs-midi Ă jouer Ă lâAirsoft paraissent ridicules vu les accusations de terrorisme Ă lâencontre des inculpé·es.
Libre Flot, inlassablement prĂ©sentĂ© comme le Grand Manitou du dossier, obnubilĂ© par la guerre et la volontĂ© dâentrainer ses copains au maniement des armes, nâa en fait entrainĂ© personne et transmis aucun savoir de guerre Ă ses potes. Comble du ridicule, lorsquâil essaye de proposer un atelier de boxe, nommĂ© par le groupe « Boxe ta Face », il se casse le petit doigt au bout de 20 minutes.
Tous les mis·es en examen relatent lâamusement gĂ©nĂ©ralisĂ©, Ă aucun moment une ambiance militaire ou clandestine ne transparait. Les voisins vont et viennent, certains arrivent mĂȘme par la riviĂšre!
Pour Ă©tayer les propos des inculpé·es et dĂ©montrer lâambiance rĂ©elle â afin de se dĂ©barasser dĂ©finitivement des fantasmes créés par la DGSI -, la DĂ©fense a fait diffuser dans la salle des extraits de cette vidĂ©o, la meilleure manifestation de la vĂ©ritĂ© qui soit concernant ce « camp dâentrainement militaire » au coeur des accusations dâassociation de malfaiteurs terroristes ».
Pour plus de détails, suivez les CR des audiences ici et les chroniques ici.
Rejoignez la solidarité avec les inculpé·es du 8/12 !
Rassemblement vendredi 27 octobre à 11h devant le Tribunal de Paris (Porte de Clichy). Affaire du 8 décembre : ce que la DGSI appelle un entrainement paramilitaire.
Les mensonges de la DGSI sont grossiers et n'ont d'autre but que de crĂ©er un ennemi intĂ©rieur complĂštement factice. La preuve en vidĂ©o: voilĂ l'ambiance et l'amusement autours des pĂ©tards dont tĂ©moignent les inculpé·es du 8 dĂ©cembre, accusé·es de s'ĂȘtre entrainĂ© paramilitairement Ă la guĂ©rilla urbaine par la DGSI et le PNAT. TOUS·TES relatent un confinement passĂ© Ă s'amuser, Ă tuer l'ennui, dans une ambiance bon enfant parfois un peu lourde. Mais l'antiterrorisme français a dĂ©cidĂ© de faire peser sur eux la menace d'une condamnation pour association de malfaiteurs terroristes. Cette vidĂ©o tĂ©moigne de la rĂ©alitĂ© de leurs projets: tuer le temps et non pas tuer des gens.
#
inculpeesdu8decembre #
inculpees8decembre #
inculpes8decembre