Comment aurais-je imaginé qu’on en serait encore làAlors qu’on espérait tellement fort un jour voir sonner l’heureDe la fin des idées téléguidées par le fric ou une croixJ’avais tort il faut croire, puisque l’on n’apprend jamais rien de nos erreursEt j’entends et je vois à chaque heure, mille raisons de baisser les brasDe rester un otage de la peur qui pense que rien ne changeraLes mêmes retards, les mêmes ringards, les mêmes histoires de merdePour un prophète ou pour un territoire et ça repart Est-ce la nature humaine ? Ou ces gens-là n’aiment pas la vieEt maintenant de quoi j’ai l’air, à gueuler encore là ?Sûrement d’un clown qui accroche un sourire à son désespoirPourtant c’est tellement cool de se montrer cynique dans la paranoïa Et puis c’est la panique quand y’a plus que 3 litres dans mon réservoirTu l’entends, tu le vois à chaque heure, mille raisons de baisser les brasC’est comme ça les victimes, les vainqueurs et jamais rien ne changeraLes mêmes retards, les mêmes ringards, les mêmes histoires de merdePour une couleur pour un politicard et ça repart Est-ce la nature humaine ? Ou ces gens-là n’aiment pas la vie