Aymeric Caron a demandé durant la commission du budget de la culture, la démission de BHL de son poste en notant qu'Arte France a investi 750 000 euros dans plusieurs de ses films, qui ont ensuite été diffusés sur la chaîne...
Ce siphonage de thunes avait été révélé en août dans le diplo :
Proche de M. Jérôme Clément, Bernard-Henri Lévy (BHL) devrait bientôt quitter cette fonction qu’il occupe depuis 1993. Sa chaîne n’a jamais oublié de le servir. Arte est toujours là pour diffuser les films grandiloquents de Lévy dont l’influenceur occidental est presque toujours l’acteur principal au milieu de figurants libyens, kurdes ou ukrainiens. Extrait de la notice de présentation du film Pourquoi l’Ukraine, diffusé par Arte en juin 2022 : « Au plus près du terrain, du front à la résistance civile, Bernard-Henri Lévy filme la guerre en Ukraine et exhorte l’Europe à agir. Une immersion poignante qui résonne comme un appel à l’aide, au nom de la démocratie. » « Arte est une des rares choses qui fonctionnent en Europe », pouvait objectivement conclure Bernard-Henri Lévy.
Grâce à lui ? L’ancien nouveau philosophe aurait déjà dû passer la main. Mais l’assemblée générale des actionnaires a accepté de déroger à ses propres statuts et lui a offert un ultime mandat, qui expirait cette année. Nous y sommes. Bonne fée, la chaîne franco-allemande a financé plusieurs de ses films. Peshmerga (à hauteur de 250 000 euros), Le Serment de Tobrouk (200 000 euros), Princesse Europe (200 000 euros), Le Jour et la Nuit (172 560 euros) et Irak : la bataille de Mossoul (90 000 euros), indique le magazine Capital. Selon la même source, Arte France a aussi versé 100 000 euros pour réhabiliter l’auditorium du lycée français de Kaboul, à la demande de BHL. « Il n’a pas d’influence sur la ligne de la chaîne », murmure son directeur éditorial Boris Razon, un brin de gêne dans la voix.
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