L’histoire de l’Observatoire des armements/CDRPC reste à écrire. Lorsque nous avons décidé de créer cette association au printemps 1984, nous étions loin d’imaginer que 40 plus tard nous serions encore là à argumenter pour renforcer la transparence et le contrôle parlementaire des exportations d’armements, à s’opposer au réarmement civique et à la mise en place du Service national universel (SNU), à exiger que la France s’engage pour le désarmement nucléaire et pour la vérité et la justice pour les victimes des 210 explosions nucléaires qu’elle a effectué au Sahara et en Polynésie. Bref, à « agir pour désarmer ».