Une police de ripoux, en toute impunité!
Streetpress a enquêté pendant 6 mois sur la brigade territorial de terrain (BTC 824) à Saint-Ouen, qui contrôle la vente de contrefaçons au marché des puces de Clignancourt.
Selon des témoignages de commerçants et d'employés, ces trois agents auraient extorqué de l'argent à des vendeurs, parfois jusqu'à 50 000€
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Les victimes incluent des vendeurs de contrefaçons et des vendeurs légaux. Par crainte de represailles, beaucoup ont témoigné sous anonymat. Certains dénoncent des pratiques arbitraires, comme la saisie d'argent ou de marchandises sans justification ni suivi légal. Les témoignages évoquent un climat de terreur, renforcé par des violences physiques présumées contre ceux qui s'opposent aux descentes.
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La brigade profite de la fragilité des vendeurs (due à la précarité ou à l'irrégularité de la situation) car elle sait pertinemment qu'ils n'iront jamais porter plainte par crainte des conséquences.
Cette brigade est la seule en France à gérer directement la lutte contre la contrefaçon, un rôle habituellement dévolu aux douanes. Ce pouvoir exclusif aurait facilité des abus.
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Bien que des accusations similaires aient conduit à des condamnations dans kes années 2000, les autorités actuelles, notamment le parquet de Bobigny, affirment qu'aucune enquête n'est en cours, malgré la gravité des faits allégués.
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