« Ce squat va faire date » : près de Bordeaux, les anti-LGV ont passé leur première nuit entre DJ set et débats passionnésUne ferme vide et promise à la démolition le long de la future ligne à grande vitesse (LGV) investie par une cinquantaine de personnes, samedi 20 avril au soir, à Cadaujac. Compte rendu sur l’occupation par le quotidien « Ouest-France »
Extrait 1 :
Membre de l’un des collectifs, Ester vit son premier squat : « Ces maisons sont repérées de longue date comme devant être démolies, c’est pour ça qu’elle a été choisie. À ma connaissance, c’est le premier squat anti-LGV en Gironde. Il va faire date, car il y a des gens d’un peu partout, cela montre qu’un réseau est en train de se constituer tout au long de ce projet. Les gens ont besoin de se connaître, d’échanger, pour partager des actions. » Les anti-LGV savent qu’il est « difficile de bloquer un chantier de plus de 300 km de long, mais on peut faire de la contestation en réseau, multiplier les actions comme celle-ci », pensent une militante écolo.
Extrait 2 :
Pour Sarah, une Néerlandaise du collectif Stop LGV Bordeaux, « ce genre d’actions n’est pas forcément dans la culture de tout le monde dans les collectifs. On sort du symbolique, on occupe un espace, ça permet de se rencontrer, de prendre le temps de discuter. Ce projet n’a rien à voir avec les mobilités, c’est une logique financière. On n’a pas besoin de rouler à 320 km/h, à partir de 200 on a déjà des liaisons très rapides, la France a déjà un réseau en place. Je refuse le modèle économique de la LGV ». Dans la lumière ardente du feu, les débats sont passionnés, portés par le sentiment de « donner une nouvelle tournure à cette contestation ».
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