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RassemblementSuite à sa mise en examen dans une enquête dans le cadre de la mobilisation contre l’A69, la militante anarchiste Louna est en détention provisoire à Tarbes depuis 3 mois et demi. Elle est accusée de la destruction d’une pelleteuse par substance explosive avec participation à une association de malfaiteur. Ce lundi 3 février, elle passera devant un juge des libertés et de la détention (JLD) au tribunal de Toulouse pour décider de la prolongation ou non de sa détention provisoire pour une nouvelle durée de 4 mois. À cette occasion, son comité de soutien organise un rassemblement de soutien à 9H30 devant le tribunal judiciaire de Toulouse.
Louna, victime de la reconnaissance faciale
La nuit du 4 au 5 mai 2024, un engin de chantier a été incendié non loin du tracé de l’A69. D’après les enquêteurs, des images de vidéosurveillance sur place montrent deux personnes mettre le feu à une pelleteuse, puis l’une d’entre elle être victime d’un retour de flamme. Or, cette même nuit, une personne a été admise aux urgences dans un des hôpitaux les plus proches du lieu de l’incendie, présentant des blessures qui pourraient être compatibles avec l’accident filmé. Il s’agit ici de Louna, effectivement hospitalisée cette nuit-là.
D’après les images de vidéosurveillance de l’hôpital, trois personnes semblaient l’accompagner. Les enquêteurs ont repéré la voiture dans laquelle Louna serait arrivée en compagnie de ces trois personnes, ils en ont relevé la plaque d’immatriculation et donc l’identité de son.sa propriétaire. De plus, Louna a indiqué un numéro de téléphone d’un.e proche dans un formulaire des urgences, numéro que les flics semblent avoir attribué à un.e des accompagnateurs.rices. Des keufs sont également venus saisir ses vêtements durant son hospitalisation, et ont trouvé de l’ADN sur un short ainsi que sur un masque covid contenu dans une poche. Cet ADN a été attribué à une des personnes suspectée d’avoir accompagné Louna à l’hôpital. Lors de leur passage, les flics ont aussi pris des photos des accompagnateur.rices, de meilleure qualité que les images de vidéosurveillances car prises avec un smartphone. C’était probablement pour tenter ensuite de faire de la reconnaissance faciale, par exemple en comparant avec les photos du TAJ ou les photos de militant.es de l’A69 issues de leur fichage incessant. Après deux jours d’hospitalisation, Louna a décidé de partir d’elle-même.
source : https://iaata.info/FREE-LOUNA-Des-nouvelles-de-l-affaire-de-Louna-meuf-trans-anar-incarceree-dans-7234.html