« Je suis un chauffeur lambda. Mais je suis un exemple du capitalisme et des derives d’Uber. » Chauffeur VTC depuis des années il essaie de dénoncer ses conditions de travail mais l’entreprise l’utilise à des fins publicitaires.
Nous avons été contactés par Z, un chauffeur Uber bordelais révulsé par les agissements de la compagnie. En effet, tout est bon pour se faire de la publicité ; il a lors de l’année 2023 réalisé la plus longue course d’Uber France (Anglet-Dortmund).
Contacté par le service presse d’Uber, Louise Pasin, il est mis en relation avec BFM TV pour réaliser une interview. Il conditionne son intervention au fait de parler des conditions de travail dans la boîte faisant lui-même partie d’un recours lancé auprès des prud’hommes afin qu’ils soient reconnus comme salariés de l’entreprise.
Son histoire fait le tour des médias, en France et ailleurs (Le Parisien, 20Minutes, Paris Match, ElDiaro...), c’est un gros coup de pub pour l’entreprise. Mais sans surprise pas un mot sur les conditions de travail des chauffeurs le recours contre l’entreprise, qui passe devant un juge ce jeudi 30 mai 2024. Le Canard Enchaîné publie rapidement sa version de l’histoire.
L’uberisation n’est pas juste un lointain concept mais une réalité du monde qui met en danger les travailleureuses et qui s’infiltre dans toutes les strates de nos vies. Force à celleux qui triment dans ces conditions, à celleux qui prennent le pari de la voie juridique qu’on sait si âpre et injuste.
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https://lagrappe.info/?A-Bordeaux-un-nouvel-episode-du-scandale-Uber-844#
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