«âCe film est Ă©crasant, effroyable⊠VoilĂ ce quâest vraiment la supposĂ©e âguerre contre le Hamasâ. Cette rĂ©alitĂ© terrible doit ĂȘtre montrĂ©e crĂ»ment. Il est bon que ce film puisse ĂȘtre vu. On aimerait quâil soit vu en IsraĂ«l.â»
Rony Brauman (Médecin, essayiste, ex-président de Médecins Sans FrontiÚres)
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LE FILM VU PAR LES MUTINS DE PANGĂEAttention, si vous dĂ©cidez dâappuyer sur le bouton de lecture, vous ne sortirez pas indemne de ce visionnage. Personne nâa envie de voir des images aussi effroyables, mais elles tĂ©moignent de ce qui se passe Ă Gaza depuis lâattaque du 7 octobre 2023.
Un cauchemar«âCâest un rĂȘve ou une rĂ©alitĂ©â?â» demande une petite fille abasourdie par ses blessures. Câest un cauchemar, sans aucun doute, et rien ne peut le justifier, ni les crimes du 7 octobre ni la dĂ©tention des otages israĂ©liens par le Hamas. Condamner tous les crimes du 7 octobre, dâavant et dâaprĂšs, condamner lâantisĂ©mitisme et toutes les formes de racisme, câest le sens commun. Il semble cependant quâil faille le prĂ©ciser. Toute personne normalement constituĂ©e souhaite que les otages survivants puissent un jour retrouver leurs familles et que sâarrĂȘte immĂ©diatement le massacre Ă Gaza. Mais aller jusquâau bout de la dĂ©marche, câest voir les choses en face, voir ce qui se passe Ă Gaza depuis le 7 octobre, ce que fait lâarmĂ©e israĂ©lienne, ce que ne montrent pas les chaĂźnes de tĂ©lĂ©vision.
Des journalistes documententReporters Sans FrontiĂšres a dĂ©noncĂ© la mort dâune centaine de journalistes, tuĂ©s Ă Gaza par lâarmĂ©e israĂ©lienne entre le 7 octobre 2023 et dĂ©but juin 2024, souvent dĂ©libĂ©rĂ©ment ciblĂ©s, comme lâont Ă©tĂ© des soignants et du personnel humanitaire, parmi les dizaines de milliers de gens bombardĂ©s ou visĂ©s par des snipers, mutilĂ©s, dĂ©placĂ©s, affamĂ©s, harcelĂ©s, torturĂ©s, des familles entiĂšrement dĂ©cimĂ©es (dont au moins 40 % sont des enfants), dans leurs habitations, dans la rue, dans des Ă©coles, dans des hĂŽpitaux, dans des ambulances, dans des camps de rĂ©fugiĂ©s⊠Le bilan sâalourdit en permanence, il est mis Ă jour par les ONG. LâUnicef alertait dĂšs le dĂ©but : «âLa bande de Gaza est aujourdâhui lâendroit le plus dangereux au monde pour un enfant.â» (voir site de l'Unicef)
Ce film de montage a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© par le journaliste et dĂ©putĂ© Aymeric Caron avec lâaide dâune Ă©quipe, qui a identifiĂ©, triĂ© et datĂ© ces images, contactĂ© des journalistes sur place. Sans autres commentaires que les titres et lĂ©gendes qui datent et donnent les sources des images envoyĂ©es depuis Gaza comme des bouteilles Ă la mer par des filmeurs et des filmeuses, journalistes qui continuent Ă travailler dans des conditions terribles alors quâaucun de leurs collĂšgues Ă©trangers nâest autorisĂ© Ă entrer dans cette zone de crime de 360 km2. Leurs images se percutent avec des prises de paroles israĂ©liennes, officielles et dissidentes, ainsi que des vidĂ©os postĂ©es sur les rĂ©seaux par des soldats israĂ©liens.
Le film contient beaucoup dâimages du journaliste palestinien Motaz Azaiza, aujourdâhui en exil, et qui vient de recevoir le prix LibertĂ© Ă Caen, dĂ©cernĂ© par la rĂ©gion Normandie avec lâInstitut international des droits de lâhomme et de la paix (Le Monde, 17 juin 2024)
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