Malgré le soutien des États-Unis, qui ont livré près de 30 000 tonnes de bombes à Israël par bateau et par avion, la toute puissante armée israélienne ne parvient pas à « éradiquer » les forces du Hamas, ni à libérer les otages.Dans cette guerre asymétrique, le Goliath Israël semble chanceler devant le David palestinien. « Semble » car le massacre a lieu à huis-clos, la presse internationale est interdite. Les journalistes arabes présents constituent la cible préférée des snipers israéliens. Mais au-delà de ce bras de fer, c’est une défaite morale pour le pouvoir israélien. Réunie à La Haye, la Cour Internationale de Justice (CIJ) a réuni suffisamment de preuves pour considérer qu’il y a risque de génocide dans la stratégie menée par Isräel, et qu’il convient de prendre rapidement des mesures.La « cause palestinienne » est revenue au tout premier plan avec le soutien d’une grande partie du monde, surtout de la part des pays issus du colonialisme, rebaptisés « sud global », mais des manifestations de soutien retentissent aussi aux États-Unis dans la communauté juive qui se libère des puissantes organisations sionistes, à la différence de la France où règne la crainte d’être qualifié « d’antisémite », ce qui entrave l’information et le débat public.