"Depuis 1967, on estime que 40% des hommes palestiniens ont été incarcérés et au total près de 800 000 palestinien.ne.s, dont de nombreux enfants. Quasiment toutes les familles palestiniennes ont connu l’incarcération de certain.e.s de leurs membres en prison. Il faut rappeler que l’incarcération est une punition qui affecte la vie émotionnelle et affective des prisonnier.e.s, mais aussi de leurs proches et qu’en ce sens, elle est aussi une punition collective. Les pratiques clandestines de procréation médicalement assistée auxquelles doivent recourir les prisonniers témoignent de la manière dont la cible de l’incarcération est, au-delà des prisonniers, le peuple palestinien lui-même.
Il faut ensuite souligner la cruauté du traitement des prisonnier.e.s et de leurs proches. C’est amplement documenté et, pour n’en citer que quelques aspects, évoquons le recours massif à la détention administrative, l’usage de l’isolement dans des formes particulièrement cruelles et les meurtres de prisonniers.[...]
En France, le cas de Georges Abdallah est aussi emblématique, sans compter la répression qui s’est abattue ces dernières semaines sur des organisations politiques et des personnes engagées pour la Palestine."
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