Proposer un texte synthétique sur le Groupe Union Défense (Gud) relève de la gageure. Son histoire est dense et ressemble souvent à un fatras de positions contradictoires et circonstancielles. Le groupuscule s’est cristallisé en objet assimilable à une marque plutôt qu’à une idéologie politique aux contours stables, même si l’antisémitisme reste néanmoins un fil rouge depuis les débuts.
Ce qui reste constant c’est la violence physique perçue, dans la grande tradition de l’extrême droite radicale, comme libératrice et créatrice. Que ce soit pour « tuer le bourgeois » en eux ou faire advenir « l’homme nouveau », les gudards ont fait de la pratique de le violence l’alpha et l’omega de leur intervention politique. Une boîte à outil archaïque qui se résume à la barre de fer. En presque cinq décennies cette stratégie a prouvé sa stérilité, à part pour recruter de jeunes nationalistes en manque de sensations fortes qui rejoindront des formations plus respectables ou qui offrent de meilleures perspectives de carrières.
* Première partie : 1968-2002 - Héritage et ratages des « rats noirs »Le texte qui suit condense l’histoire du Gud depuis sa création en 1968 jusqu’en 2002 et sa mise en sommeil, suite à l’attentat raté de Maxime Brunerie contre le président Jacques Chirac.
https://lahorde.info/Heritage-et-ratages-des-rats-noirs-premiere-partie-1968-2002* Deuxième partie : de 2002 à nos jours - Le Gud essaie de se perpétuerDébut 2000 c’est Gaëtan Dirand qui prend la tête du Groupe union défense GUD avant de le mettre en sommeil, Dirand à cette époque était militant du Front national avant de rejoindre le SIEL en 2017, il se présente à divers élections à Angers où sur sa liste figurait des militants actifs de l’Alvarium. Après la dissolution d’Unité radicale, on aurait pu penser que le GUD allait recuperer la jeunesse nationaliste, mais c’est surtout les Identitaires qui vont recuperer cette jeunesse, et les Identitaires délaissent le « travail » sur les universités, lors des élections universitaires des listes se montent quelques fois où l’on retrouve des militants d’extrême droite, c’est alors l’UNI et le FN qui essaie de les canaliser, à Paris le Rassemblement des étudiants de droite se monte et finira par disparaître à la fin des années 2000.
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